Mort du SEO : Quel est le Futur du Référencement ?

Quel est le futur du référencement et du SEO ? Comment adapter sa stratégie de visibilité (sur Google et ailleurs) à la lumière du choc technologique lié à l’IA et des bouleversements dans les usages. Pendant trois décennies, nous avons été biberonnés à Google, 1er moteur de recherche et par conséquent une source majeure et incontournable de trafic. Si Google est bien vivant, ne pas intégrer ces évolutions dans l’optimisation de votre approche (et dans votre stratégie marketing et commerciale de manière générale) pourrait vous exposer dans les années à venir. Nous allons essayer de voir ce qui évolue et comment s’adapter.

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Google n’est pas mort

Alors avant de démarrer, je voudrais insister sur le fait que Google en tant que source de visibilité et de clients est très loin d’être mort.

Google est toujours en position monopolistique, fait des profits monstrueux chaque année et reste un réflexe imprimé dans notre cortex frontal collectif.

Vous (mais aussi vos prospects) utilisez ses services quotidiennement, que ce soit pour effectuer une rapide recherche, trouver une adresse sur Google Maps ou consommer une vidéo sur Youtube (2e moteur de recherche du monde en passant).

Pour autant, la situation n’est pas telle que certains voudraient vous la présenter (ou vous la vendre).

Comme (et c’est factuel) le marché évolue, on a vu débouler une floppée de formations

• « Arrêtez Google désormais il faut être sur Facebook »
• « L’algorithme de Facebook est mort, le futur c’est Instagram »
• « Arrêtez Instagram, investissez sur les influenceurs »
• « L’influence, c’est pour les losers, il vous faut un tunnel de vente »
• « Wow le nul, il a toujours un tunnel alors qu’avec l’IA on peut tout automatiser ».

Rien de nouveau sous le soleil, j’entends que Google va mourir depuis que j’ai 20 ans.

Pourtant, le trafic provenant de Google n’a pas disparu en un claquement de doigts.

Sur Webmarketing Conseil, Google a toujours été une de mes principales sources de clients (et un tapis anti-crise incroyable avec un pic à 250 000 visiteurs par mois) même si mon audience s’est tassée à cause de la concurrence et du lancement de nouveaux projets.

Sur mon site de robes de mariée Les filles fidèles, qui a été au contraire mon focus principal ces 3 dernières années, Google a rapporté 204 246 visites l’année passée (sur des requêtes hautement commerciales).

« SEO is dead » est même un véritable marronnier depuis que l’optimisation des moteurs de recherche existe.

Mais je me rappelle aussi du fondateur de Minutebuzz (alors un poids lourd du « brand content » avec des dizaines de pages de contenus viraux qui permettaient de faire la promotion de marque sous couvert de « content ») et qui avait « accueilli avec enthousiasme » les changements d’algorithme de Facebook (algorithmes qui avaient au final divisé sa visibilité par 3).

Conclusion : ce n’est pas parce qu’on est face à une évolution plus qu’un effondrement qu’il ne faut pas embrasser la vaguelette avant qu’elle déferle en tsunami.

Je vous apprends à utiliser Google pour attirer votre client idéal dans ma formation.

 

Quelles évolutions pour le SEO ?

Je vois 3 facteurs essentiels à l’évolution nécessaire de nos stratégies de référencement.

1er facteur : le phénomène de « shittification » (merdification) de Google. Chaque année, Google (comme n’importe quelle entreprise) va chercher à augmenter ses revenus. Jusqu’à porter atteinte à la qualité du service rendu (on l’a vu sur Facebook, Instagram ou Youtube qui ajoutent toujours plus de publicité non « skippable »).

Sur bon nombre de requêtes avec intention commerciale, ce sont désormais 3 à 4 résultats sponsorisés qui apparaissent dans un encart qui lui est dédié mais qui ne se distingue plus autant qu’avant des recherches organiques.

Cela signifie qu’il faut désormais scroller pour atteindre le 1er résultat naturel.

Donc même si vous êtes 1er sur Google, vous n’obtenez parfois plus (selon le contexte) le volume de clics qui vous était promis si vous aviez bien travaillé. une partie des utilisateurs ne va pas cliquer sur les annonces de Google Ads pour se concentrer sur les résultats naturels mais c’est évidemment une perte d’audience pour les sites (et une tendance qui va s’accentuer et sans retour en arrière).

2ème facteur : Google est devenu tout simplement plus concurrentiel. Le nombre d’acteurs s’est accru et l’inbound marketing fait désormais partie de la boîte à outils incontournable si vous voulez attirer des clients.

Même si le nombre de requêtes effectuées quotidiennement sur Google par ses utilisateurs n’a cessé d’augmenter année après année, cette croissance n’a pas compensé la multiplication du nombre de contenus publiés chaque jour sur Internet.

Or bien qu’il y ait constamment de nouveaux mots-clés qui apparaissent, le nombre de places (donnant accès à du trafic) reste malgré tout limité en haut des résultats de Google.

Si les places sont rares et que le nombre de concurrents augmente, le niveau de qualité augmente mécaniquement.

Vos contenus doivent être mieux écrits et illustrés mais aussi plus longs et riches sans quoi vous êtes hors course.

A contenu équivalent, le site qui aura le plus d’autorité thématique et de backlinks dominera.

En somme, si en 2005 un contenu de 500 mots pouvait suffire pour être premier, aujourd’hui l’effort est tout autre (même s’il reste des opportunités à saisir, pas plus que la semaine dernière, j’ai pris une position 1 sur un mot-clé de niche en 48h).

C’est le même phénomène que l’on observe sur les plateformes matures : sur Instagram, vous ne pouvez plus percer en publiant ce qui fonctionnait il y a 10 ans.

Les plateformes évoluent, les usages aussi donc votre marketing doit se transformer.

C’est le cycle normal des canaux marketing :

1. En début de phase, votre plateforme ou stratégie est risquée (car expérimentale) mais si elle explose et que vous avez réussi à vous faire une place, vous récoltez des résultats x10 car vous êtes un early bird.
2. En milieu de phase, la compétition est toujours faible et le Retour sur Investissement élevé. Le risque diminue à mesure que l’audience augmente.
3. A l’apogée, chacun commence à se poser la question d’adopter la stratégie ou d’utiliser le canal d’acquisition mais maintenir des performances satisfaisantes nécessite une véritable stratégie, consistance et un niveau technique de plus en plus élevé.
4. En phase de déclin, on s’accroche aux performances passées en cherchant des astuces, hacks et outils pour conserver des résultats satisfaisants. La concurrence commence à être suffocante.
5. Dans son chant du cygne, la plateforme ou la stratégie ne génère plus suffisamment d’opportunités par rapport au budget dépensé ou au temps passé. De nouveaux arrivants apparaissent avec des solutions fraîches et neuves.

Pensez aux pages Facebook qui aujourd’hui sont mortes si vous n’utilisez pas la publicité ou si vous n’allez pas sur des contenus trash (fake, sexe, money, politique…).

En 2005, j’avais une page Facebook à 400 000 abonnés et chaque publication était likée 5000 fois.

3ème et dernier facteur d’évolution : l’émergence de l’IA évidemment.  L’intelligence artificielle a mis un énorme coup de vieux à Google sur de nombreuses requêtes.

Au lieu d’obtenir une liste de 10 liens à cliquer si vous voulez obtenir une réponse (avec souvent pas de réponse du tout), ChatGPT, Claude ou Perplexity vous offre une synthèse actionnable en quelques secondes.

Google a bien entendu accéléré avec son modèle Gemini en intégrant (après les publicités bien sûr) des « Aperçus IA » sur certaines requêtes avec à la clé une chute des clics vers les sites (même si la source est mentionnée).

En termes de projections, on est sur une baisse graduelle à l’horizon 2029 du trafic provenant des moteurs de recherches au bénéfice du trafic venant des LLM donc de l’IA (source SEMRush).

Quelles solutions ?

Soyons transparents, les premières études commencent juste à être publiées.

Ce qui signifie que l’on assiste à l’émergence d’une nouvelle opportunité de trafic (voir mes 5 phases de maturité précédemment) mais aussi que pour le moment il faut avancer avec des stratégies artisanales.

MAIS ce sont (comme vu précédemment) ceux qui prendront de l’avance maintenant (même en ne sachant pas scientifiquement ce qu’ils sont en train de faire) qui obtiendront des résultats x10.

Parmi les points qui me semblent acquis :

1. Les fondamentaux du référencement sur Google restent vrais (alignement contenu > requête, qualité de contenu, rapidité de site, backlinks…) mais il faut s’adapter à la progression de l’IA dans les résultats de recherche au sein même de Google.
2. Une discipline est en train de naître mais elle en est à ses balbutiements et même son nom n’est pas stabilisé : AEO pour « Ask Engine Optimization », GEO « Generative Engine Optimization » ou encore AISEO « référencement sur les IA »
3. Cette compétence marketing va consister à savoir se positionner dans les sources mentionnées par les IA quand un utilisateur cherche une réponse à sa question, un prestataire, un commerce ou un outil pour répondre à son besoin ou enfin un produit.
4. Comme toutes les modes ont tendance à revenir chaque 20 ans, les marques vont sans doute réinvestir dans leur notoriété afin de figurer plus souvent dans les résultats d’IA mais aussi de se passer des « clics » qui étaient notre alpha et oméga pour aller parasiter le « temps de cerveau disponible » de nos chers clients !

Je vous apprends à embrasser les évolutions de Google et de l’IA dans ma formation.

Voici le fruit de mes réflexions en vidéo pour sortir par le haut :

J’espère que vous avez aimé.

Générer du trafic grâce au référencement est un volet majeur du programme "Trafic & Clients".